Jardin coopératif

Ces projets de jardins de fruits et légumes de culture biologique gérés par une administration de type coopérative semblent se développer au Québec. L’idée étant de proposer des espaces pour des individus ou des familles pour qu’ils puissent faire pousser leurs aliments par des moyens accessibles et sains dans un contexte pédagogique où en cultivant et récoltant leurs propres légumes ils prennent conscience des enjeux energétique et environnementaux que la méthode naturelle implique. La difficulté est compensée par la qualité des fruits et légumes et le développement d'une conscience environnementale qui s'applique tout autant aux autres comportements modernes, souvent excessifs.  Prendre le temps et s'impliquer personnellement développe aussi la patience et la persévéérance, qualitées utilisables dans toutes les sphères d'activité.

Ici à La Patrie, nous avons mis en place un jardin communautaire en culture biologique ouvert à des gens de l’extérieur depuis deux saisons et ce projet se développe maintenant en direction d’une coopérative qui offrirait par l’entremise d’une part sociale dans cette coopérative un membership donnant droit de vote sur la prise de décision concernant le développement de la coop. Cette part sociale de deux à trois mille dollars permettra d’acquérir des terrains et d’y installer des jardins qui appartiendraient et seraient gérés par la coopérative.

Cette coopérative au statut écologique axé sur la culture biologique et l’occupation du territoire en tenant compte de la biodiversité, sera enregistrée avec des statuts qui viendront en préciser la vocation.

Dans un premier temps, des installations estivales temporaires permettront aux participants de passer du temps sur place pour jardiner leurs parcelles à l’intérieur des jardins coopératifs. La possibilité pour la coopérative d’acquérir des terrains constructibles pour accueillir des membres qui voudraient habiter à proximité fait partie des projets futurs.

Notre expérience nous a renseigné sur l’efficacité de la formule  souveraineté association, des parcelles indépendantes à l’intérieur d’un espace géré par la coop. D’attribuer des parcelles personnelles vient clarifier la question de l’implication individuelle, ce qui réduit de beaucoup les frictions quant a l’engagement personnel dans une système communautaire.

 Les exigences de bases sont de cultiver de manière soutenable et organique, ce qui exclus la production commerciale mais encourage le partage des surplus au niveau local.

L’emphase est donc sur la satisfaction des besoins des membres de la production d’aliments pour eux et leur famille, mais aussi les échanges entre participants.

Le projet vous intéresse ?

Ecoagir

Nous offrons depuis deux ans et pour la troisième année la possibilité pour des gens de l'extérieur, de participer à un jardin à vocation biologique de type coopératif. L'espace à été défriché et une clôture installée tout autour pour protéger les cultures de l.'appétit vorace de certains prédateurs. Le terrain qui comprentd le jardin coopératif, est prêté par un de nos collaborateurs et il peut aussi servir de camping pour des participants de l'extérieur qui voudraient éviter le voyagement durant la période de mise en place de leur jardin sur la parcelle qui leur sera alloué.  IL n' y a que l'obligation pour les participants de respecter la vocation biologique du jardin, d'utiliser des espèces de semences organique et des engrais naturels et de respecter les autres participants. Il revient à chacun de décider de participer ou pas aux autres activités de l'organisme.