Libérons la Terre

Nous assistons depuis quelques années à la vente du territoire québécois et canadien a des intérêts étrangers par des spéculateurs pour qui le profit passe avant l’indépendance alimentaire. Nous sommes tous individuellement coupables de par le mode de vie dispersé que sont devenues ces habitudes de voyage et la consommation de produits exotiques importés de loin. Cette vente de notre territoire n’est que la conséquence de cette surconsommation,  que nous avons adopté, qui est désincarnée de notre milieu de vie.

Pour que cette question du démembrement de notre pays soit justement posée, nous devons d’abord régler cette dépendance extérieure en recentrant nos besoins aux possibilités offertes localement.

IL n’y a pas de solutions extérieures a un problème intérieur.

La facilité des uns est la difficulté des autres, la magie de l’abondance est une illusion nourrie d’une misère occultée mais bien présente.

Cette occultation est devenue systématique, prend la forme d’une éducation qui conditionne le mental des citoyens des pays où l’abondance coule a flot, où des dépendance émotives et physiques viennent renforcer le programme mis en place pour les rendre dociles et obéissants.

Des jeunes se lèvent partout pour demander des comptes à ceux qui les ont mis au monde, a ceux qui ont érigés des barrières et guérites avec comme condition de sortir du goulag de se voir imposer de porter le licou de l’asservissement.

Pour être libre il faut cesser d'imposer l'asservissement aux autres, aussi éloignés et étrangers de nous qu'ils puissent êtres.
 
 

Les hommes vrais se manifestent.


Déclaration de la conférence de Nyéléni (Signé à Nyéléni, le 19 novembre 2011). Nous, paysannes et paysans, pastoralistes, peuples autochtones ainsi que nos alliés, réunis pour la première fois à Nyéléni du 17 au 19 Novembre 2011, sommes venus des quatre coins du monde pour partager nos expériences et nos luttes contre l'accaparement des terres

http://www.unionpaysanne.com/les-nouvelles/stop-a-laccaparement-de-terres-maintenant
 

Cet accaparement est le fait des multinationales qui nous approvisionnent , nous, peuples des pays riches et développés qui voulons étendre notre modèle de surconsommation à l’ensemble de la planète. Cet aveuglement du professeur qui devrait être élève lui fait croire qu’il devrait enseigner ces peuples à se sortir de l’obscurité alors que c’est lui qui éteint la lumière.
Ces éducateurs sont les mêmes qu’autrefois, des mercenaires au services des marchands qui enseignent à utiliser des objets inutiles et surtout néfastes, ceux que leurs commanditaires fabriquent et vendent.
 

La voie est tracée pour ceux qui prennent conscience de leurs abus et de l’effet que cet exagération à sur la vie des autres êtres vivants dont leurs semblables. Il s’agit d’encourager un mode de vie raisonnable qui se contente de l’essentiel.

Le projet de fondation Libérons la Terre part de cette idée de créer des zones de décroissance, des lieux où un mode de vie raisonnable et conscient pourrait être possible et surtout encouragé.

Collaborons ensemble pour que ce projet voit le jour.


Est il possible de vivre sainement et heureux tout en respectant la nature et sa biodiversité ?

Plusieurs propositions existent et des exemples concrets vécus dans certains endroits pour répondre affirmativement à la question.  Mais dans tous les cas qui s’adressent au mode de vie des pays riches et développés, la proposition demande de réduire de manière importante la consommation, ce qui semble à prime abord en décourager plusieurs.
Pour certains, mes textes sur le consumérisme et la secte seront vus comme une caricature de la réalité, tandis que pour d’autres ils seront un reflet exact de ce qui se passe. Quant à la vision fractale, elle se veut une façon plus englobante de considérer les êtres vivants qui nous entourent, ce qui vise une prise de conscience des liens qui nous unissent et conséquemment de l’attention qu’il nous faut leur porter. Cela implique l’adoption d’un mode de vie qui leur laisse de la place pour exprimer leur rôles, tout aussi important que le nôtre et dans plusieurs cas plus important que celui que nous avons adoptés en nous éloignant de la famille planétaire, la biodiversité.

Nous avons l’expérience d’une démarche de réduction de la consommation qui peut servir de modèle pour aider des personnes qui sentent le besoin d’amoindrir leur empreinte écologique.
C’est à l’intérieur de cette proposition et des méthodes utilisées pour y arriver que s’inscrit le projet Libérons la Terre. IL s’agit d’acquérir des terrains et de les joindre à une fondation écologique dédié à l’établissement de gens prêts à adopter un mode de vie réellement soutenable pour la nature et sa biodiversité. Il n’est pas question de méthodes désincarnées de la réalité, il s’agit de développer l’autonomie locale en utilisant les connaissances disponibles et connues pour leur efficacité. Cette démarche est progressive, tient compte que plusieurs ont des habitudes de longue date qu’ils doivent d’abord identifier comme inefficaces, puis se voir proposer des alternatives dans un lieu où il pourront les vivre.

Nous sommes particulièrement conscient du pouvoir conditionnant de l’éducation moderne et pour le comprendre avons dû délaisser les médias qui l’entretenait. Avec le recul de la société de consommation vient la prise de conscience de son emprise. Bien que ce projet s’inscrit dans une époque qui propose le contraire, nous croyons important de le proposer tout de même pour que ceux qui cherchent à joindre d’autres gens qui partagent les mêmes préoccupations puissent les rencontrer et joindre leurs ressources pour la mise en place de ce projet rassembleur.
 

La fondation Libérons la terre, se veut une banque de terrains libérés de la vision spéculative, celle qui rend l’accès à la terre impossible pour ceux qui seraient aptes à la respecter. Cette vision spéculative offre à ceux qui abusent les moyens de le faire, ce qui semble paradoxal lorsque l’on entend un discours politique qui parle de respect de la nature. Le mode de vie soutenable à été présenté par plusieurs personnalités scientifiques, dont Hubert Reeves , comme nécessitant une réduction de 80% de la consommation des pays riches.  Cette réduction est possible et c’est la mise en place du modèle soutenable que nous désirons étendre par l'entremise de la fondation Libérons la Terre.

Contactez nous si la proposition vous intéresse, nous sommes à la recherche de collaborateurs.