La Voie du milieu

Introduction

Ce texte est basé sur la philosophie Taoïste. Pour ceux qui se questionnent sur elle, cette manière d’aborder la vie, il peut être dit qu’elle diffère considérablement de la pensée occidentale qui trouve des solutions matérielles à des problèmes courants, en ce qu’elle questionne d’abord le besoin ou la cause avant d’y trouver une solution.  Ainsi devant une agression le taoïste se questionne sur le pourquoi de l’agression au lieu de ne chercher qu’a se défendre. S’il s’agit d’une agression physique il se défendra mais pas au delà de certaines limites bien établies.  Le désir de se rendre au loin sera le prétexte d’une introspection sur le besoin d’aller ailleurs alors que tout devrais être disponible localement et que si les besoins fondamentaux ne sont pas comblés là où je me trouve cela devrait être la raison de changer d’endroit pour vivre. En recentrant ses besoins sur les choses fondamentales l’on devient efficace. Dans l’abondance je modère ma consommation ce qui fait que dans la pénurie j’ai ce qu’il me faut.  En se recentrant continuellement la voie se dévoile et la dispersion se résorbe. Dans la foulée de cette introspection j’ai voulu démontrer comment par des exemples concrets plusieurs  niveaux apparemment différents se ressemblent quant aux fondations sur lesquelles ils s’érigent. J’ai nommé cette méthode la vision fractale, une dénomination moderne pour désigner une façons de voir fort ancienne. Le but étant de rendre apparents les liens qui relient ensemble tout ce qui forme l’univers dans lequel nous évoluons et de faire prendre conscience de l’inter relation qui existe entre soi et le reste. Cela dans le but de rétablir l’équilibre perdu entre l’homme et la nature mais aussi avec son propre corps. Cette façon d’observer le monde permet de dégager un fil conducteur expliquant le déroulement par la constance avec laquelle des événements se répètent en conservant les mêmes bases. L’union la plus primaire, le couple, permet de comprendre l’union des hommes d’une nation, les deux formes ont les mêmes exigences lorsqu’elles durent. L’union est alors vue comme un archétype qui permet à toute forme d’association de réussir lorsque les bases qu’il propose sont d’abord établies puis entretenues.  C’est ainsi que j’ai compris le Yi King, livre d’archétypes renfermant tous ceux nécessaires pour réussir sa vie dans ce monde. IL est toutefois une condition, cette vie doit se rapprocher le plus possible du monde naturel, car dans un monde artificiel l’utilisation des archétypes peut mener au désastre. Ce qui fonctionne dans la nature ne fonctionne pas de la même manière dans un monde aménagé pour privilégier l’homme au détriment des autres espèces. Ce monde artificiel interfère et dévie les forces qui agissent par l’intermédiaire de ceux qui les invoquent en ne tenant pas compte des différences. IL est dit, communauté dans le clan infortune. Ce clan est aussi celui de l’humanité qui s’est dissocié des autres formes de vies en ne leur laissant pas l’espace et les ressources nécessaires à leur expression. Voilà ce que cet homme borné par une vision anthropomorphique oublie, il doit être un collaborateur de la vie pas un agresseur. Pour l’esprit rationnel il est difficile de considérer des forces invisibles dont il ne voit pas la forme et l’action, il se réfugie dans le tangible et le connu. Pourtant, cette science dont il se sert, a validé des états de la matière au delà du spectre accessible à ses sens et la physique quantique explorée des régions de l’espace et du temps où cette matière se comporte de manière surprenante. Ce qui est selon moi plus surprenant encore, c’est de réaliser que des hommes ont exploré ces régions hors de la portée des sens des millénaires avant l’ère moderne et cela sans la technologie de pointe qui permet aux savants de notre époque de le faire. Les cartes et indications qu’ils nous ont léguées pour nous aider à s’y rendre ne réfèrent pas à des régions lointaines, mais aux mondes intérieurs. C’est en se connaissant eux même qu’ils en sont arrivés à connaître l’univers. La vision fractale était à cette époque utilisée par ces hommes sages, pour la compréhension des liens unissant l’univers, la réalité multi couches d’un monde conservant dans chacune un fil conducteur, une invariabilité permettant de comprendre, avant qu’elle se déploie, la direction que prendraient les événements.  Non pas des devins, plutôt de fins observateurs connaissant un certain nombre d’archétypes qu’ils appliquaient selon les situations et les acteurs pour en dégager les tangentes. Avant de comprendre l’utilité de la vision fractale il faut se sortir de la vision bornée que notre époque nous a imposé sous le prétexte de l’éducation et de son cortège de bonnes intentions qui ont, de toutes évidences, menés l’Humanité au bords d’un précipice.

Éducation ou lavage de cerveau ?

La question se pose de par les bases sur lesquelles cette méthode d’apprentissage s’appuie. IL y d’abord la prétention de la supériorité de l’Homme par rapport à l’ensemble de la vie sur Terre. Bien que c’est le prétexte utilisé par certaines écoles pour évacuer les traditions religieuses de plusieurs cultures, dans les faits les sociétés qui se prétendent athées ont adoptés une religion tout aussi sectaire et ségrégationniste, cette religion qui a désormais un dieu tangible et matériel, l’or ou la monnaie au travers laquelle elle s’incarne dans la vie de tous. Pour ceux qui auront étudié la bible des juifs et des chrétiens, c’est le veau d’or ou l’image de Dieu que les hommes ont érigés malgré les avertissements de ne pas tenter de le nommer ou d’en faire une représentation. Lorsque le bien est nommé c’est du mal dont il s’agit. (Lao Tseu) Du même auteur la phrase suivante qui vient appuyer la précédente, les paroles agréables ne sont pas vraies, les paroles vraies ne sont pas agréables.  C’est dans la foulée de se rendre agréable au peuple que les fondateurs de l’éducation moderne ont désigné et expliqué les choses qui étaient jusqu’alors du domaine divin et intangible. Chacun avait sa propre interprétation et cela venait contrer les ambitions de certains promoteurs de la monoculture, qu’ils voyaient plus profitable.  Le système d’éducation moderne est dans plusieurs pays dits développés, axé sur le système monétaire au point ou le travail n’est plus considéré pour ce qui est accompli mais pour ce qu’il rapporte. Dans les faits, la vie courante est une recherche continuelle du profit et cela se traduit chez l’individu par la part exagérée qu’il consacre au plaisir.  C’est cette éducation qui est questionnée et remise en question au vu des résultats observés chez les plus éduqués. A force d’aiguiser une lame elle s’émousse disait avec raison le sage, le plaisir sans cesse recherché mène à la souffrance. Dans la philosophie orientale ce sont les forces opposés ou extrêmes qui a la limite se transforment en leur contraire. Dans un langage concret l’énergie et la matière, deux états d’un tout. Le piège étant que ce bien qui est à tort associé au plaisir et la jouissance est le mal déguisé qui ainsi costumé trompe tout le monde ou presque.  IL est en effet convenu par la majorité que la douleur est considérée comme le mal alors que dans les faits elle est la condition et la source de son contraire. C’est en acceptant le mal que l’on évite le pire, c’est en modérant le bien que l’on évite qu’il deviennent mieux.

C’est la voie du milieu.

La pyramide de l’illusion.

1) Le système monétaire

IL faut , je crois, revenir a l’origine du système monétaire pour en comprendre la finalité. IL s’agit d’un système mis en place par ceux là même qui ont développés les techniques de l’élevage et de l’agriculture et qui sont à l’origine des premières cités. IL a d’abord été utilisé par la classe dirigeante pour payer ses mercenaires et faciliter les transactions entre les nobles, ceux pouvant transiger entre eux des hommes et des ressources venant des régions et peuples pillés et dépeuplés. C’est voulant faciliter l’exploitation du peuple et de la nature que son usage a été étendu au plus grand nombre. Comme bien d’autres méthodes d’exploitation  il s’agit d’un système pyramidal a la Punzy où les nouveaux adhérents paient les dividendes des anciens. Il ne peut subsister qu’en enrôlant continuellement de nouveaux membres et malgré tous les efforts pour maintenir l’illusion la pyramide finit toujours par s’écrouler.  Plusieurs économistes ne travaillant pas pour big brother annoncent pour bientôt la fin de ce système et ils le voient présentement branché sur un respirateur artificiel qui le maintient en vie. Pour ceux que cela intéresse, la contradiction majeure du système basé sur la monnaie est qu’il ne permet pas au système économique naturel de fonctionner et qu’a la longue la nature privée de ce qui lui revient finit par mourir de faim. Une région aux ressources  abondante est ainsi transformée en un désert stérile. Cela est clairement démontré par l’équilibre qui doit exister entre les prédateurs et les proies dans un écosystème naturel pour en permettre la pérennité. Cet équilibre est assuré par la disponibilité des ressources pour les uns et les autres. Dans la nature l’être qui naît à la vie emprunte un capital pour fabriquer son corps , prêt pour lequel il paye des intérêt tout au long de son existence. Ces intérêts sont le fumier et l’urine qu’il dépose au sol lorsque l’envie lui prend là où il se trouve. La nature raffole de cette forme de monnaie, aucun bureau de change n’est nécessaire, les êtres coprophages se chargent de l’engranger dans la terre où elle sert a d’autres êtres. A sa mort il rembourse sa dette et le capital est redistribué par l’entremise des charognards. Par son mode de vie l’animal rempli un rôle important dans cette nature dont il fait partie, les uns sont des régulateurs de populations pour les autres ou se chargent de disséminer les graines tout en s’alimentant. En connaissant comment la nature fonctionne l’on peut comprendre que la ville ne redonne pas à la terre ce qu’elle lui prend et que cela a pour effet de l’épuiser. La ville, un enclos pour contenir le troupeau humain et ce confinement à pour but de mieux le traire. Cela s’est fait en parallèle avec l’apparition de l’élevage animal, ainsi les premières agglomérations ont suivi l’adoption  par l.’homme de cette pratique tandis que l’agriculture est devenue le pendant végétal de ce confinement de certaines espèces dans un enclos pour être en mesure de mieux en contrôler les récoltes. Ceux qui ont étudié et analysé la méthode moderne ont constaté la progression constante de ce confinement jusqu’au point où des changements irréversibles semblent maintenant avoir affecté les espèces qui l’on subit depuis longtemps. En ce qui concerne les espèces végétales et animales domestiquées, ces changements concernent la spécialisation qui se fait toujours au détriment de la polyvalence, celle qui permet d’être libre et autonome. Le blé et le maïs par exemple sont des espèces qui sont devenues très productives au détriment de leur capacité de se reproduire par elle-même. Trop d’épis ou de grains dans un espace trop restreint, devenus dépendants d’un apport considérable de nutriments raffinés et concentrés qui ne peuvent être fournis que de manière artificielle par une technologie élitiste, parce que trop coûteuse. Le  constat est le même en ce qui concerne les animaux d’élevage, ils sont désormais incapable de survivre dans la nature, les changements issus de la sélection des sujets les plus performants pour le développement de races productives en terme de vitesse de croissance et de quantité de viande, d’oeuf ou de lait produits, s’est fait au détriment de leurs qualités naturelles. Les citoyens des villes modernes sont désormais à l’image de ces espèces végétales et animales spécialisées, incapable de se survivre par eux même, devant dépendre d’un système artificiel d’import-export insoutenable à moyen et long terme, système entretenu par une prédation mondialisée où des pays sont transformés en prison et les citoyens en esclaves. Redevenir l’être naturel que j’ai déjà été est un long chemin à parcourir, il passe par un retour à la polyvalence dans un cadre naturel.

2) L’origine de l’illusion

Un homme aura compris comment capitaliser sur certains mécanismes naturels qu’il aura utilisé hors de leur contexte pour en tirer un profit important et de là manigancé pour en convaincre d’autres de faire comme lui. Il n’y a pas de pire défaut que celui d’être ambitieux et ce défaut va souvent de pair avec l’arme de la peur.  Dans les faits et cela se reconnaît chez les primates, la peur est utilisée comme instrument de coercition. Instruits de cette connaissance  les rois, aidés par ceux qu’ils privilégiaient, ont éduqués leur peuples pour qu’ils se sentent protégés par eux de dangers extérieurs et ce malgré qu’ils étaient un  danger encore plus grand.  Ce danger étant le pillage par la violence des ressources de plusieurs pour en privilégier une minorité, ce qui crée inévitablement du mécontentement chez les dépossédés.  Si nous avions a désigner un animal comme étant celui qui est à l’origine de cet homme inconscient cruel et ambitieux, nous pourrions considérer le loup. Cet animal comme bien d’autres, est dans la nature un élément utile et indispensable mais qui devient hors de son contexte naturel un vecteur de destruction.  Le loup qui est dans la bergerie dépeint la situation actuelle.  IL s’est fait homme et de là échafaudé son plan pour soumettre l’humanité. En étant l’instigateur de l’élevage animal, technique qui lui permettait d’assurer un approvisionnement facile et abondant,  l’agriculture pour nourrir les animaux captifs et enfin le système monétaire pour faciliter les transactions.  Le loup se déguise en mouton pour mieux exploiter le troupeau, il échafaude des catastrophes où il présente ses solutions pour faire croire qu’il est utile. Ainsi, la plupart des guerres ont été manigancées pour faire engranger des profits aux initiés tout en réduisant des populations devenues trop nombreuses.  Des millions d’amérindiens ont été décimés par une guerre bactériologique où les microbes ont été insérés dans les cadeaux offerts par les colonisateurs. Que font les micro, bio et agro logistes formés par big brother lorsque les espèces dites invasives profitent des brèches que la méthode moderne d’exploitation de la vie provoque, cette vie qui ne fait que combler le vide ? Il bombarde d’antibiotiques de pesticides ou pratiquent une cueillette dites ciblée pour ne pas la qualifier de génocide.  Encore et toujours il divise pour mieux régner, met à part l’homme en le présentant comme un être différent des autres êtres vivants, en gonflant son importance au point où il trouve normal d’abuser des autres. Nous avons été témoins de ce qui a été fait pour conditionner le peuple à la supposée menace du virus H1N1 et H1N2 pour qu’il fasse la queue pour se faire vacciner alors que la menace était largement exagérée, qu’en fin du compte ce ne sont que big pharma et ses actionnaires qui ont profité de la manne, plusieurs gouvernements de pays occidentaux ayant acheté, pour des centaines de millions des doses de vaccins qui n’ont finalement pas été utilisées.. Les délits d’initiés sont monnaie courante dans les sphères où évoluent ces êtres insatiables parce qu’ayant utilisé plus que le nécessaire,  le superflu et le luxe sont devenus  leur ordinaire. Le complexe militaire industriel a des relations incestueuses avec les gouvernements qui sont composés de marionnettes dont les fils sont manipulés par les conseils d’administration de l’industrie mondialisée, vache à lait de la gouvernance mondiale.

3 Le corps trompé

La même illusion qui trompe la nature est entretenue pour le corps par les sectateurs du système artificiel mis en place pour conditionner les êtres et les soumettre. Ce qui est la monnaie et le pétrole pour l’économie artificielle deviennent le sucre  et les autres molécules raffinées et concentrées pour exciter le corps, en amplifier et accélérer les capacités naturelles. Cela devient ce qui est promu dans la société actuelle, la sacro-sainte performance qui masque l’inefficacité de ce qui est accompli. Ainsi la quantité se prétend reine, usurpant le trône qu’occupait autrefois la qualité. Qu’est ce l’efficacité ? Elle est en relation avec la Voie et cette voie est en lien avec la nature dont le corps est issu. La nature, nous le savons, n’a nul besoin de l’homme pour voir à combler ses besoins, ce n’est qu’une nature transformée par ses ambitions de grandeur qu’il doit continuellement soutenir parce qu’elle est devenue dépendante du fait que les liens ont été coupés entre elle et ses collaborateurs indigènes.  Ce qui est vrai pour la nature l’est aussi pour le corps de l’homme devenu éloigné d’elle, ayant adopté des habitudes qu’elle ne peut soutenir. Le symptôme n’est pas une maladie comme l’homme moderne  le considère pour avoir été trompé par ceux qui ont trouvé des moyens pour le faire taire. Le symptôme est le cri du corps qui demande de cesser d’abuser de lui et ce fait est depuis longtemps oublié en ce que l’homme ne comprend plus le langage corporel.  En empêchant le symptôme de s’exprimer il laisse libre cours à ce qui deviendra la véritable maladie, celle qui  souvent devient chronique ou mortelle parce que soignée trop tard. Pourtant et soutenus par plusieurs, les charlatans se prétendent docteurs et exigent le monopole des soins. Ce sont des maquilleurs de symptômes qui travaillent en aval au lieu d’en amont, laissent la source du problème polluée au lieu de la nettoyer. Dans les faits ils sont acoquinée avec une industrie qui n’acceptera pas de renoncer aux profits faramineux que la production d’aliments et habitudes agréables et séduisantes apportent. Pour calmer leurs détracteurs ils prétendent que des avertissements sur leurs produits et services mettent en garde les consommateurs des dangers liés aux abus. Rien de cela ne fonctionne, la maladie s’installe quand même, ce qui est fait d’un côté est défait de l’autre, toujours le profit et le pouvoir qui pèsent lourd dans la balance. Cet homme agit de même face à son corps, gouvernement complaisant qui place le plaisir bien haut et la douleur de ses propres symptômes dans un sombre cachot pour ne pas les voir ou les entendre.  Comme un politicien au verbe savant il se convainc lui même de ce qu’Il veut entendre. Ce n’est que lui-même qu’ainsi il trompe.

4) Vision fractale et univers parallèles.

Celui qui observe attentivement constate une invariance d’échelle dans des niveaux qu’il voit similaires malgré l’espace et le temps.
Ce qui dans un niveau est le sucre raffiné est dans un autre la monnaie et dans un autre l’essence utilisée pour accélérer nos déplacements. Ces trois aspects dans leurs niveaux respectifs ont le même effet, ils accélèrent les rapports entre deux aspects, l’un dans le métabolisme corporel, aliments versus énergie , l’autre dans les transactions de ressources, les échanges entre le producteur et le consommateur, alors que le troisième dans les déplacements d’un endroit à un autre ou entre le travail et le résultat. Ce qui rend évident que si l’un des niveaux est changé sans que les autres ne le soient, ces changements ne seront pas durables, car il ne faut pas perdre de vue l’unité qui sous-entend une interdépendance des parties de ce tout. IL me semble désormais essentiel, au vu de la situation planétaire, de changer notre perception d’étendre celle-ci à un paysage qui comprend l’ensemble de la vie. Continuer comme avant de tout séparer sans tenir compte des inter relations entre les êtres vivants, c’est de participer a notre propre destruction. Pourquoi agir dans un sens en même temps que son contraire ? Agir ainsi c’est en fin du compte de ne rien faire. Puisque si j’adhère à l’idée du tout faudrais aussi que j’agisse en conséquence. Peut être y avez vous aussi réfléchis à l’idée que tout ce qui existe fait partie d’un tout? Comment voyez vous les liens qui les relient ensemble ? Puisqu’ils me semblent évidents, ces liens,  je les expose selon ma perception et tente d’en expliquer la nature.  L’explication du système économique mondial devient alors l’explication du système économique corporel, celui de mon propre corps. La monnaie (glucose) est ce qui accélère et facilite les échanges entre les organes et comme pour le système économique qui a cours sur la planète il peut être naturel ou artificiel. Pourquoi le système naturel est  supérieur à l’artificiel est qu’il comprend déjà les mécanismes naturels et ses collaborateurs que sont les êtres indigènes, ceux qui occupent les niches écologiques qui leur conviennent celles qui contiennent ce qui leur faut. Le système artificiel doit, pour sa part, être continuellement subventionné par des moyens qui ne sont pas présents, qu’il faut produire ou importer a l’extérieur de la nature avec des moyens qui lui sont étrangers, ce qui implique des dépenses énergétiques supplémentaires, qui avec le temps ne cessent d’augmenter. Ces explications sont claires et simples a comprendre et malgré tout plusieurs ne voudront pas les considérer. La raison en est qu’ils sont prisonniers de leurs dépendances. Le système économique de la monnaie est devenue, avec le temps, déconnecté de la base sur laquelle elle était émise, la contrepartie en or. Nous pourrions tenter de tracer un parallèle avec l’énergie vitale des citoyens qui évoluent à l’intérieur de ce système économique. Au départ la monnaie que les banques prêtait avait une contrepartie, elle venait de cette valeur qu’elle détenait dans leur coffres. Puis, peu à peu cette contrepartie est devenue de moins en moins importante au point ou de nos jours ces banques prêtent de la monnaie sans contrepartie, sur des calculs actuariels qui se basent sur des rendements futurs.  Les molécules qui excitent le métabolisme sont nombreuses et elles sont amplement utilisées par les humains surtout dans les pays riches où les citoyens ont les moyens de se les procurer. La caféine, la théine, le sucre raffiné ce qui inclut les formes de sucre naturelles produites de manière industrielle, puisque dans ce cas ce sont les quantités rendues facilement disponibles qui accélèrent exagérément le métabolisme. L’agriculture industrielle utilise les mêmes méthodes qui accélèrent le processus de digestion en fournissant des  engrais, où les substances nutritives des plantes sont raffinées et concentrées. Les conséquences sont claires, le sol devient stérile, les micro-organismes ne peuvent y subsister. Le corps de l’homme moderne est comme ces sols rendus stériles par l’usage d’engrais qui ne ciblent que les besoins des plantes sans tenir compte des micro-organismes les véritables collaborateurs de la vie.  D’un autre côté la consommation de molécules synthétisée par l’industrie pharmaceutique, devenue très importante, muselle les mécanismes naturels en trompant le corps lui faisant croire que tout va bien alors que la réserve d’énergie vitale est en chute libre. Nous constatons dans le système économique moderne que le crédit a pris une ampleur démesurée suivant ainsi cette abondance de monnaie virtuelle, sans fondement dans le monde réel.  Pour maintenir ces économies a flot il faut imprimer encore plus de monnaie au détriment de la valeur globale qui elle diminue proportionnellement. La santé du peuple est en lien avec cette monnaie virtuelle, l’énergie vitale dont disposent désormais les hommes qui vivent dans le monde moderne. Cette vitalité est illusoire elle ne tient qu`a l’abondance artificielle celle maintenue à flot par des moyens insoutenables, qui se voit subventionnée par un système qui prend à une majorité pour maintenir l’illusion chez une minorité a qui sont consentis l’essentiel des pouvoirs. Les médias modernes, là où se trouve disponible la propagande marchande, est le niveau du système artificiel qui prétend offrir plus que la nature et qui se sert d’images et de mise en scène ciblées pour attirer et enrôler l’homme du peuple pour qu’il participe à ce système. Les héros y sont nombreux, apprêtés à toutes les sauces, et la plupart se servent du système artificiel pour arriver à leurs fins, soit de combattre le mal qui est amplement souligné comme étant ce qui semble évident. Pris au piège de ce monde synthétique le citoyen lambda nourrit la pieuvre qui le tient captif. Le degré d’illusion charrié par ces médias au service de l’artifice est proportionnel aux dettes du citoyen moyen, à son utilisation du crédit pour entretenir son mode de vie insoutenable pour le système naturel. La relation que l’Individu entretient avec son corps est comme la pyramide Punzy qui étend son emprise en puisant dans les organes sains pour soutenir ceux devenus malades et cet équilibre précaire donne l’impression que tout fonctionne trompant l’homme sur la réalité de son état. C’est la représentation du cycle et de la phase d’abondance qui éblouit celui qui ne s’est pas protégé de l’éclat de la lumière en baissant les yeux, qui l’a fait dévier de la voie. Dragon orgueilleux aura à se repentir.

L’illusion des métaux qualifiés de précieux

Retourner à l’or ou l’argent ne pourra régler les problèmes du système artificiel, tout système qui fonctionne en double ne peut durer que le temps de l’abondance, période qui est passagère comme les autres du cycle de l’existence. Pour durer, il faut être plus près du système naturel, celui qui fonctionne sans intermédiaires. Dans tous les cas les intermédiaires sont ce qui, en temps de pénurie, accélère la consommation de ressources qui elles ne se régénèrent plus. Maintenir des habitudes contractées durant l’abondance dans la phase de pénurie entame le capital d’une manière insoutenable. Savoir reconnaître les signes du temps pour être prêt. Un vieux qui agit comme un jeune s’épuise alors que ce dernier peut encore récupérer. Avoir froid l’été a moins de conséquences que durant l’hiver, plus tôt que tard il fera encore chaud. Ainsi la jeunesse est comme le printemps et l’été, tout est possible parce que les réserves sont encore abondantes. Celui qui prend conscience de ce cycle d’abondance et de pénurie qui se traduit dans plusieurs niveaux différents de la même manière, celui-là possède la connaissance de l’avancé et du retrait, il peut aussi savoir quand et comment l’utiliser pour accroître son pouvoir. Acquérir du pouvoir n’étant évidement pas une fin en soi, savoir l’utiliser judicieusement est la véritable connaissance. Nous avons tous été témoins chez des connaissances ou des proches de cette incapacité de bien gérer le pouvoir dont ils étaient les détenteurs. Un lien de cause à effet existe entre la dispersion mentale et matérielle, une incapacité de contenir ses désirs et celle d’utiliser les avantages dont l’on dispose. Ce fossé  est encore plus grand entre les gens de la ville et ceux des campagnes, ces derniers en étant loin des services développent des façons de faire plus avec moins, ce que les gens de la ville font avec cent dollars ils le font avec dix.  Le même phénomène existe entre l’homme vivant dans un pays développé versus l’habitant du tiers monde, ce dernier arrive à s’en tirer avec presque rien là où l’autre exige beaucoup. IL y a de ces gens des campagnes ou des pays qualifiés de pauvres qui sont contents de ce qu’ils ont aussi longtemps qu’ils ne se font pas embobiner par les marchands au service des colonisateurs. Ce que ces marchands ont développés et raffiné au point que la copie en vient à ressembler à l’original c’est le mensonge et ils l’utilisent maintenant en se croyant eux mêmes. Lorsque l’ on ramène cette réalité extérieure à soi l’on réalise qu’ il n’y a pas pire menteur que soi-même, lorsque l’attrait du désir dépasse la raison.  La première étape est donc de s’arrêter et de se tourner vers soi pour observer nos comportements et y dégager un pattern sous jacent, celui à l’origine de la dispersion qui nous afflige. Pour le débusquer il faut souvent remonter à l’enfance, moment où il s’est installé et pris racine, mais plus près encore il se manifeste lorsque des situations spécifiques le met en branle, le fait s’éveiller. Certains événements nous font réagir violemment et ce sont là les indices qui nous permettent de le reconnaître. La deuxième étape consiste a être conscient de la réaction que ces événements déclencheurs suscitent en devenant observateur au lieu d’acteur.  Tourner la langue sept fois dans la bouche avant de parler ou bien de réfléchir avant d’agir est dans la veine d’être en mesure de ne pas réagir impulsivement de voir les signes annonciateurs de la tempête et de se mettre à l’abris avant qu’elle ne frappe. D’entrée de jeu j’ai utilisé l’image de l’or en tant que miroir aux alouettes et cela est en rapport avec les solutions faciles et toutes faites auxquelles nous donnons du crédit lorsque confrontés à des difficultés.  C’est en soi même que se trouve la solution et cela même l’or ne peut le remplacer. Comme d’autres et après en avoir fait l’expérience par moi-même je conseille de modérer, sinon de cesser, la consommation de certains aliments excitants. Le maîtrise du feu passe par le contrôle de ce qui l’alimente, ainsi il ne dépasse pas les limites au delà desquelles il peut brûler de manière sécuritaire. IL y a aussi l’état des conduits, une cheminée qui n’est pas ramonée est comme une tête pleine de préoccupations, l’énergie vitale qui alimente les pensées est comme le feu de cheminée qui se nourrit du créosote accumulé.  Ce qui est vrai pour le mental et les pensées qui l’encombre l’est aussi pour le corps et l’encrassement des organes. Prendre conscience de son état passe par l’abandon ou suspension de certaines habitudes. C’est en perdant ou s’éloignant de quelque chose que l’on réalise qu’elle nous manque ou nous afflige. Manger, boire peu ou pas, certains aliments au lieu d’autres, voilà comment en arriver à réaliser leurs effets.

5) Le retour chez soi

IL est ici question de notre terre d’origine celle dont la frontière commence au moment ou l’attention est porté vers l’intérieur de soi.
Dans cet espace de réflexion qu’est le mental les pensées vont et viennent et certaines provoquent des réactions émotives.  La terre d’origine est proche lorsque les pensées ne suscitent plus de réactions.  Pour avancer sur le chemin de ce voyage intérieur, il faut  pratiquer la méditation qui consiste à tromper le mental pour qu’il cesse de produire des pensées, que les pensées soient d’abord regardées comme le fait un observateur qui est éloigné d’une scène avec laquelle il n’a aucun lien. Puisque aucun lien affectifs le lie à ce qui se passe il est sans émotions.  Avec le temps et la pratique le méditant arrive à faire le vide pour des périodes de plus en plus longues. Le temps devient relatif à l’émergence et l.’alimentation des pensées, dans le vide le temps n’existe plus il n’a plus de repères. Cette technique de maîtrise du mental développe parallèlement un meilleur contrôle de ses émotions dans la vie courante, une attitude plus centrée qui rend nos actions plus efficaces parce que mieux ciblées. La question des pouvoirs paranormaux, la prétention que la maîtrise du mental peut apporter la richesse et la renommée tient au fait que celui qui arrive au vide et au contentement de ne rien être ou posséder a tout, est tout parce que ce tout est rien.

Qui se contente de peu est riche.

Les sages dont le bouddha ont condamnés l’ascétisme extrême en conseillant une approche plus douce et graduelle ou la persévérance était toutefois nécessaire. Une fois engagé sur la voie il ne faut pas rebrousser chemin. Le Taoïsme propose le conseil d’utiliser sans posséder, ce qui se traduit dans l’action par faire les choses pour ce qui est accompli pas pour la renommée ou le profit. Cette attitude demande, pour être efficace, de s’adresser à des valeurs fondamentales car les actions superflus ne peuvent prétendre accomplir quoi que ce soit, elles s’appuient sur une fausse reconnaissance qui se nourrie de l’illusion. C’est le lot de ceux qui agissent pour faire le bien, celui qu’ils associent au  plaisir. Par exemple ceux qui soulagent de la faim des miséreux sans se poser la question du pourquoi de cette misère. Ce sont souvent les mêmes qui soulagent la douleur de leurs symptômes sans agir sur ce qui la cause. Cela est dû à la dispersion de leur mental aux pensées qui naissent de désirs conscients et refoulés, d’où naissent comme feux de pailles des comportements erratiques et inefficaces.
Le but de l’introspection est d’ abord de s’observer d’un point de vue neutre et non complaisant.  Voir l’arbre dans la forêt ou comprendre la réalité globale de la forêt en se dissociant de l’arbre, ce sont des points de vue qui demandent une capacité de concentration qui se développe par la méditation. Être en mesure de maîtriser le mental permet par un phénomène d’osmose de maîtriser ses actions dans le monde, de ne pas disperser inutilement son énergie vitale en de vaines équipées. Comme le dit très justement la phrase, l’enfer est pavé de bonnes intentions, ce qui paraît bien ou semble faire du bien l’est rarement en fin du compte, sur la durée le mieux mène immanquablement vers le pire.

La jouissance et la souffrance

Sont les deux côtés d’une même médaille et cette dernière est la vie qui ne peut exister sans ces deux opposés. Les deux polarités d’une batterie est ce qui permet à un courant d’être généré, trop la décharger où trop la charger est ce qui dans les deux cas l’épuise et la rend finalement inopérante. L’humain comme la plupart des êtres vivants ont ces deux pôles et comme pour une batterie la réserve d’énergie est dépendante de l’ampleur de la charge ou de la décharge, de la jouissance et de la souffrance que l’on recherche ou subit.  Règle générale et pour la majorité des êtres vivants la tendance est la recherche de la satisfaction, la jouissance, et la fuite de ce qui est douloureux, la souffrance. Cette tendance est, dans la nature, contre-balancé par la difficulté d’atteindre ce qui est source de plaisir alors que dans le monde artificiel que l’homme a aménagé le plaisir est facilement et amplement accessible.
 La vie demande pour durer les deux phases en équilibre, éveil et sommeil doivent pour l’un la décharge d’énergie vitale et pour l’autre la recharge ne pas dépasser les limites soutenables. Pour le plaisir et la douleur qui se traduisent par le degré`de jouissance et de souffrance que l’on ressent, cela dépend des limites qui sont respectées ou dépassées. La phase éveil est en déséquilibre par rapport à la phase sommeil chez les populations des pays riches et développés technologiquement.  Cela se traduit par un développement exagéré dans tous les domaines d’activités liés au plaisir  et la conséquence est une décharge exagérée de la réserve d’énergie vitale. Cela se reconnaît en même temps dans l’environnement extérieur par la perte de la biodiversité en même temps que l’intoxication de la nature. Il faut comprendre que la dépense d’énergie vitale est d’autant plus insidieuse lorsqu’elle s’accompagne de jouissance. L’énergie vitale est une réserve dont l’être dispose et dont il fait usage dans ses activités, les uns ont une réserve important alors que d’autres en ont peu. IL n’existe pas de positions plus favorables, ceux ayant beaucoup ne sont pas nécessairement avantagés par rapport à ceux qui en ont moins, puisque d’un côté la tendance est au gaspillage alors que de l’autre elle est à l’économie.  Dans un environnement de pénurie les derniers sont avantagés alors que dans un environnement riche ils sont désavantagés et vice versa pour les riches. Pour durer il faut être égal dans les deux situations, si l’on vit pauvrement dans un milieu riche et que l’ on est pauvre dans un milieu désertique, c’est le contentement en tout temps. La pauvreté n’est pas la misère, c’est la voie du milieu,  alors que la richesse et la misère sont des extrêmes qui ne nous affectent pas. Un être contraint développe une tendance compulsive à l’opposé de cette contrainte lorsque placé dans une environnement qui lui permet de satisfaire ce dont il a été privé.  Cette contrainte qui résulte en une réaction contraire incontrôlable est accompagnée d’émotions fortes d’exultation  suivie de dépression, les phases maniaco dépressive de ce qu’est la bipolarité. Pour en revenir à la batterie et l’exemple est très pertinent, pour qu’elle dure il ne faut pas la décharger plus que 50% de sa capacité totale, sinon sa durée de vie est réduite proportionnellement au taux de décharge. La voie du milieu est de ne pas décharger plus que 50% de son énergie vitale pour être en mesure de durer, ce qui implique d’être conscient de son corps et de ses limites personnelles. L’usage d’accessoires et d’excitants extérieurs vient fausser cette perception.  L’énergie vitale est ce qui permet d’activer les fonctions de notre corps, une partie étant allouée aux fonctions de bases, souvent et habituellement inconscientes. En plus du travail ou des activités de loisir il faut aussi inclure l’activité mentale et sexuelle comme étant des secteurs où se dépensent beaucoup d’énergie vitale. Le problème des riches est le même que celui des miséreux, l’impossibilité de contrôler le débit d’énergie vitale, il ne s’exprime que différemment parce que le contexte n’est pas le même.

Alimentation

C’est par l’alimentation et le repos que se recharge notre réserve d’énergie et les aliments que l’on ingère influent sur la qualité de cette énergie. Nous pourrions la catégoriser en trois, la superficielle, la profonde et l’équilibrée. Comme pour l’individu qui l’utilise peut être yin, yang ou yinyang, acide, alcalin ou neutre.  Une énergie superficielle est celle qui vient d’aliments à haute teneur en octane (glucose) qui de ce fait sont rapidement transformés en énergie, d’où le qualificatif de superficielle. Les aliments très protéinés qui demandent une longue digestion génèrent l’énergie profonde et ceux entre les deux  la neutre. Les personnes ayant un métabolisme yin ou acide sont plus aptes à consommer des aliments alcalins ou yang tandis que ceux qui ont un métabolisme yang sont équilibrés par une alimentation plus yin ou acide. Les premiers ont des symptômes évidents d’acidose lorsqu’ils consomment trop d’aliments yin alors que les autres deviennent engorgés s’ils consomment trop d’aliments alcalins. Dans tous les cas, l’atteinte d’un métabolisme neutre est la condition pour disposer d’une énergie stable et maîtrisable. Dans les cas extrême, disposer de trop d’énergie ou pas assez, parce que superficielle ou difficilement utilisable, il en résulte qu’elle n’est pas utilisée adéquatement et le corps s’épuise. D’un côté il s’use prématurément alors que de l’autre il s’encrasse.
Avoir trop d’énergie fait que la personne ne tient pas en place et se disperse dans des activités ou comportements qui font que ses membres et organes sont sur utilisés par rapport à leur capacité de se régénérer d’où l’usure qui survient avant le temps, ce sont des gens qui ont des handicaps majeurs avant l’âge. Dans l’autre cas extrême, l’individu yang, l’organisme encrassé parce que trop d’aliments yang sont consommés, qui demandent plus d’énergie et de temps pour digérer, la personne dont le métabolisme est plus lent (alcalin) se voit privé d’une partie de son énergie vitale qui est consacrée à leur digestion, cette personnes est alors fatigué et a tendance à ne pas s’activer ce qui ralenti d’autant le processus, ce qui amplifie l’encrassement. Nous pouvons tracer un parallèle entre l’organisme des individus et  les activités et habitudes qu’ils adoptent et comprendre que la dispersion ou l’encrassement y sont représentés et qu’ une habitude se nourrie par la répétition et devient une dépendance dont il est difficile de s’extraire.
Ces gens hyper actifs qui font des marathons ou qui participent aux Ironman ou ultra marathons, les passionnés de sports extrêmes, de sorties nombreuses tout ce qui entraîne la multiplication des occasions de sur utiliser le corps et plus spécifiquement certains membres ou organes, qui pour se re-balancer iront puiser dans les réserves des autres, amenuisant ainsi la réserve globale d’énergie vitale.

Le mental

IL faut d’abord considérer le mental, dont les pensées  sont à la source de nos actions et comprendre comment elles nous entraînent dans les deux extrêmes, la dispersion ou la stagnation, le trop ou l’insuffisant. Celui qui est trop sûr de lui n’en fera pas assez alors que celui qui doute en fera trop.  L’image que ces deux individus dans l’extrême se forgent d’eux mêmes est déformée par rapport à la réalité. Le problème de celui qui est dans le trop se contrebalance par la réduction tandis que pour l’autre  dans le manque il doit ajouter, mais pour les deux cas ce changement doit être progressif et dans la douceur mais d’une manière continue sans arrêts. D’y aller de changements importants et brusques ne mène pas à des transformations durables.
 
 

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